Luxe : être en conformité avec la Loi AGEC pour la traçabilité du textile

Costumes de luxe

Obligation de traçabilité, réduction de l'empreinte carbone des vêtements… Quel est l’impact de la loi AGEC sur l’industrie textile et les marques de luxe ?

Lasertec, expert en marquage et découpe laser, est régulièrement sollicité par les professionnels pour le traitement des tissus. La haute précision du laser CO2 offre des découpes d’une netteté incomparable et des marquages élégants. Ces rendus irréprochables sont très appréciés dans l’industrie du luxe qui doit se soumettre à des exigences toujours plus fortes, avec, plus récemment la question de la traçabilité et de l’empreinte carbone des produits textiles.

 

Impact de la traçabilité textile sur le marché du luxe

Depuis plus de 25 ans, Lasertec, expert en marquage et découpe laser, précise sa technique sur différents supports, y compris textiles. Aujourd'hui, les professionnels choisissent Lasertec pour le travail sur des tissus techniques (transport, aéronautique, loisirs...), mais aussi sur des tissus fragiles et délicats pour l'industrie du luxe.

Dans le secteur du luxe, chaque détail compte. Celui de la traçabilité joue un rôle grandissant sur un marché où l'origine des produits, les conditions de travail associées et l'impact carbone sont examinés de près. Chacun de ces critères a le pouvoir de faire et défaire la réputation d'une marque de luxe.

 

Loi AGEC : traçabilité textile et réemploi

La traçabilité textile n'est pas qu’une question d’image, c’est aussi une affaire de conformité réglementaire. Les nouvelles ambitions pour la Responsabilité Élargie des Producteurs textiles, prévues par la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), imposent des conceptions de textiles plus durables.

Cela passe par des processus de fabrication plus respectueux de l'environnement et mobilisant des textiles recyclés. Les acteurs et les systèmes concernés de la filière doivent également développer la collecte et le financement du tri des textiles usagés, la réduction du coût des réparations, le réemploi et la réutilisation en France.

Depuis 2023, la mise en application des dispositions de la loi AGEC par décret du 29 avril  passe aussi par la traçabilité des 3 étapes de fabrication que sont le tissage, la teinture, et l’assemblage/finition. Par ailleurs, le consommateur doit désormais être averti lorsque les textiles sont majoritairement synthétiques et peuvent rejeter des fibres micro plastiques lors du lavage.

 

Des problèmes de traçabilité dans l'industrie du luxe ?

Les problèmes de traçabilité touchent moins l’industrie du luxe que les enseignes de la fast fashion.

Les procédés polluants, l'exploitation de la main d'œuvre, et l'opacité qui entourent certains maillons de la chaîne de production sont généralement le lot des enseignes qui tentent de casser les prix coûte que coûte. Les marques qui misent sur des collections low cost sans cesse renouvelées ont été les premières mises en difficulté, même si les plus connus se sont rapidement mis en conformité.

D’une manière générale, le problème de la traçabilité dans l'industrie du luxe et du prêt-à-porter se pose sur les produits composés de pièces de tissus très variées. Ensuite pour une même pièce de tissu, les procédés sont parfois réalisés sur des sites situés dans différents pays du monde : tissé au Cambodge, teint en Chine, fabriqué au Bangladesh…

Toutefois, sur ces questions, l'industrie du luxe a toujours eu une longueur d’avance. L'identification des savoir-faire, la qualité des matières premières et le souci du détail supposent une parfaite maîtrise de toutes les étapes de la production. Pour une marque de luxe, la valeur du produit n’est pas sa rentabilité, mais sa rareté : une pièce de cuir façonnée par un maître artisan maroquinier, une fibre rare et finement travaillée…

 

Le luxe épinglé sur la question des invendus

Les marques de luxe ont eu davantage de difficultés à répondre à la problématique de la gestion des invendus. A priori, les maisons de la mode de luxe sont plutôt vertueuses puisqu'elles affichent peu d'invendus par rapport aux enseignes de fast fashion.

La gestion des déchets fait partie intégrante des objectifs de la loi anti-gaspillage, et pourtant les acteurs du luxe sont pris en défaut. En effet, difficile pour les grandes maisons de faire don de leurs invendus alors que l’image du produit repose en partie sur son coût d’accès et sur sa rareté. Aussi ces produits ont longtemps été systématiquement détruits dans des conditions qui ont fait frémir les associations de protection de l'environnement et d’aide aux personnes les plus défavorisées.

De nombreuses maisons du luxe, ont trouvé la parade pour faire don de ces produits de haute qualité : le tri et la dégriffe. Tous les stocks textiles ne portent pas la marque du créateur et pour les invendus, des structures spécialisées proposent l’anonymisation du produit en vue du don.

 

Luxe, loi AGEC, traçabilité, textile : les atouts du laser

Le parc de machines laser Lasertec peut traiter toutes sortes de textiles : cuir, feutrine, tissus synthétiques, tissus techniques…

Le traitement haute précision du laser satisfait les exigences des acteurs qui travaillent à la confection de produits pour l'industrie du luxe.

L'ajustement millimétré de la machine laser permet d'utiliser chaque centimètre carré de textile pour réduire le gaspillage et ainsi continuer à améliorer le bilan carbone des produits.

Le marquage au laser est aussi utilisé pour assurer la traçabilité des produits de manière subtile, discrète et très esthétique.

Lasertec : spécialiste du Marquage, de la Gravure et de la Découpe au laser